À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, Unifor lutte pour la sécurité et les droits des travailleuses et travailleurs des médias

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A silhouette of a hand holding a pen and hand holding a microphone with a silhouette of barbed wire fence at the bottom. Press Freedom Day EN_FR.PNG
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La liberté de la presse n’est pas gratuite.

Particulièrement lorsqu’il s’agit de journalistes et de travailleuses et travailleurs des médias qui risquent leur vie pour couvrir et produire un journalisme de qualité, fondé sur des faits.

Le 3 mai, nous célébrons le 31e anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse, nous célébrons les victoires et soulignons les obstacles mondiaux que pose le maintien d’une presse libre. La liberté de la presse est une pierre angulaire essentielle de la société démocratique et, comme toute chose qui en vaut la peine, nous devons continuellement nous lutter pour la préserver.

Les journalistes devraient travailler sans craindre d’être assassinés ou tués.

La réalité est toutefois qu’en 2023, 120 journalistes et travailleuses et travailleurs des médias ont été tués au cours de l’une des années les plus meurtrières jamais enregistrées, 68 % de ces journalistes et travailleuses et travailleurs des médias ayant perdu la vie dans le conflit de Gaza, selon la fédération.

Unifor travaille avec ses partenaires internationaux, dont la FIJ, pour exiger que les journalistes soient protégés dans les zones de guerre et pour mettre fin à l’impunité des crimes commis contre les journalistes.

Les journalistes devraient travailler à l’abri du harcèlement.

Malheureusement, le harcèlement sur le terrain et en ligne atteint des niveaux épidémiques, étant donné que les réseaux sociaux entretiennent une culture toxique pour les journalistes et les travailleuses et travailleurs des médias.

C’est pourquoi Unifor a créé un site Web pour soutenir les journalistes et les travailleuses et travailleurs des médias afin de les aider à un moment où ils en ont le plus besoin, appelé Nous sommes là pour vous aider

Unifor représente plus de 10 000 travailleuses et travailleurs des médias, dont 5 000 dans les industries de la radiodiffusion et du cinéma.

Notre syndicat a pris l’initiative de lancer la discussion sur les mesures à prendre pour que les journalistes et les travailleuses et travailleurs des médias soient à l’abri du harcèlement en ligne et sur le terrain, notamment en tenant les employeurs et le gouvernement responsables de la sécurité des conditions de travail et les plateformes de réseaux sociaux responsables de ce qui est publié sur leurs plateformes. 

Des médias libres sont essentiels à la société, mais les modèles financiers qui soutenaient le journalisme s’effondrent et de plus en plus de villes canadiennes n’ont pas de journal local ou de station de télévision locale, ce qui crée des déserts de nouvelles massifs.

Unifor a activement milité pour obtenir des aides financières pour les nouvelles locales, notamment la Loi sur les nouvelles en ligne, la modernisation de la Loi sur la radiodiffusion, l’Initiative pour le journalisme local et les crédits d’impôt pour le journalisme. Ce n’est qu’un début. En effet, de nombreuses autres mesures de soutien sont nécessaires pour garantir la viabilité de la liberté de la presse au Canada.

La liberté de la presse a son prix.

Sans elle, nous ne pouvons pas raconter nos histoires ni demander des comptes aux puissants. Dans cette nouvelle ère de post-vérité, nous nous battons pour maintenir des nouvelles locales fiables, vérifiées et légitimes, qui sont essentielles à la construction de communautés fortes et d’une démocratie saine.

Media Contact

Jenny Yuen

Représentante aux communications
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