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Le mouvement syndical sera confronté à de nombreux défis au cours des prochaines années, et Unifor sera à l’avant-scène pour que les droits des travailleuses et travailleurs ne soient pas diminués, a affirmé Katha Fortier, la directrice régionale de l'Ontario, à la première réunion du Conseil régional de l'Ontario d'Unifor ce matin.
« Ce doit être notre priorité absolue, a-t-elle dit. Un meilleur Ontario est possible. »
Unifor représente les travailleuses et travailleurs de toute l’économie ontarienne, alors le syndicat est tout à fait en mesure de parler au nom de toutes ces personnes et n’a pas à être gêné de le faire, a affirmé Katha Fortier.
« Les entreprises ont une voix politique, assez forte d’ailleurs », a souligné Katha Fortier.
En mentionnant le fait que Tim Hudak, chef du Parti conservateur de l'Ontario, souhaite se débarrasser de la formule Rand, qui prévoit que tous les employés d'un lieu de travail syndiqué doivent verser des cotisations même s’ils choisissent de ne pas faire partie d’un syndicat, Katha Fortier a déclaré qu’Unifor doit être actif aux prochaines élections provinciales, prévues l'année prochaine.
« Si Tim Hudak se fait élire et se débarrasse de la formule Rand, l’Ontario ne sera plus jamais la même », a fait valoir Katha Fortier. « Ce sera le combat de notre vie, consœurs et confrères, sinon l’Ontario devra repartir à zéro ».
Mais ce n’est pas suffisant de simplement protéger les droits existants, a-t-elle ajouté. Unifor est déterminé à améliorer la vie de tous les Canadiens et Canadiennes. Dans le cadre de cet effort, Katha Fortier a souligné que l’un des premiers gestes d’Unifor a été de recommander que le salaire minimum en Ontario soit haussé à 14 dollars de l’heure.
Le salaire minimum actuel de 10,50 dollars de l’heure place une travailleuse ou un travailleur à 20 pour cent sous le seuil de pauvreté, et ce n'est pas acceptable, selon Katha Fortier.
« Un emploi devrait permettre à une personne de se hisser hors de la pauvreté. »
