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Pour Unifor, l’élimination de la couverture des manifestations sportives locales dans une station de télévision de Barrie, en Ontario, est un exemple frappant de la crise qui secoue les médias à la grandeur du pays.
« Les gens se tournent vers leurs nouvelles locales pour y voir le reflet de leur région et obtenir l’information dont ils ont besoin pour être des citoyens informés », a affirmé Howard Law, directeur du secteur des médias d’Unifor.
Les compressions réalisées à CTV Barrie s’inscrivent dans le plan national de restructuration de Bell Média, alors que le secteur des médias tente de composer avec l’effondrement de son modèle opérationnel axé sur la publicité sous les pressions des publicités numériques à rabais, dont la plupart sont diffusées sur Google ou Facebook.
Dans tout le pays, les membres d’Unifor sont touchés par les compressions, notamment à Barrie, où les journalistes sportifs se sont fait offrir des emplois de vidéaste pour les nouvelles.
« Ce qui se passe à Barrie n’est qu’un autre exemple de ce qui se passe à la grandeur du Canada, a indiqué M. Law. Les travailleurs des médias trouvent qu’il est de plus en plus impossible de présenter aux auditeurs du contenu qui représente leur collectivité. »
La semaine dernière, M. Law était à la tête d’une délégation de travailleurs des médias d’Unifor qui s’est rendue à Ottawa pour rencontrer des députés au sujet d’un nouveau modèle de financement des médias et de la crise des nouvelles locales. Pour lire les recommandations qu’Unifor a adressées aux députés, cliquez ici.
