Les travailleuses et travailleurs des soins de santé en Nouvelle-Écosse tiennent un vote de grève

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A health care worker assists an elderly resident in a long term care facility.

Unifor réclame un mandat de grève très fort de la part des membres des soins de santé en Nouvelle-Écosse pour envoyer un message aux employeurs et au gouvernement McNeil.

« Ce gouvernement s’est ingéré dans la négociation collective équitable dès le premier jour par sa multitude de lois qui ont renforcé le pouvoir des employeurs en imposant un gel salarial et des concessions », a déclaré Lana Payne, directrice de la région de l’Atlantique d’Unifor.

Le premier vrai mouvement que le Conseil des syndicats des soins de santé, qui comprend une représentation syndicale d’Unifor, du Syndicat de la fonction publique de la Nouvelle-Écosse (SFPNE), le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et le Syndicat des infirmières et infirmiers de la Nouvelle-Écosse (SIINE), a vu depuis le début du processus de négociation a eu lieu lorsque le vote de grève a été annoncé, a déclaré Lana Payne. Le Conseil des syndicats est en négociation depuis près de deux ans avec l’autorité de la santé de la Nouvelle-Écosse et l’hôpital pour enfants IWK. 

Pour discuter de l’état des négociations, des assemblées des membres et un vote de grève seront tenus avec tous les membres de la section locale 4600 entre les 24 et 29 avril.

 

Les employeurs ont ralenti de façon importante le rythme des négociations depuis les deux derniers mois, et les syndicats croient qu’il n‘y a pas d’autre choix que d'obtenir un mandat de grève des membres.

« Il est extrêmement important que les membres participent à ces assemblées pour exprimer leur vote d’appui au comité de négociation », a affirmé Susan Gill, représentante nationale d’Unifor.

En plus de solliciter un mandat de grève, le Conseil des syndicats cherche aussi à négocier une entente sur les services essentiels (ESE) avec les employeurs, comme l’exige le projet de loi 37 du gouvernement McNeil avant que des mesures de grève ne soient prises. Les syndicats ont demandé à la Commission des relations du travail de déterminer le nombre de postes aux services essentiels lorsque les négociations ont frappé une impasse avec les employeurs. Le processus de conclusion d’une ESE a été freiné par l’employeur qui continue de traîner ses pieds.

Unifor et les autres syndicats croient qu’un solide mandat de grève est la seule manière de conclure une convention collective équitable et de repousser les concessions demandées par l’employeur.