Lettre ouverte aux représentantes et représentants d’Unifor au sein des fédérations et des conseils du travail

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Depuis que le Conseil exécutif national (CEN) d’Unifor a décidé de se désaffilier du Congrès du travail du Canada (CTC), plusieurs d’entre nous ont tout mis en œuvre pour amorcer un dialogue sur les circonstances ayant entraîné cette décision.  Il nous est clairement apparu que le mouvement syndical n’était pas prêt à tenir cette conversation.

Plus particulièrement, nous avons critiqué l’inapplication des articles 4 et 26 et des dispositions sur l’affiliation des statuts du CTC.

Je me concentrerai sur l’article 4 pour les besoins de la présente lettre. Le CTC et d’autres parties concernées prétendent que l’article 4 fonctionne et que, par conséquent, tout tourne autour d’Unifor et de son désir de marauder. Cette affirmation est absolument fausse et va à l’encontre des arguments que nous tentons de faire valoir concernant les faiblesses graves de l’article 4 depuis un an.

L’article 4 vise à donner aux travailleuses et travailleurs les moyens de changer de syndicat dans des conditions bien précises.

Au cours des sept dernières années, moins de 10 groupes de travailleuses et travailleurs ont réussi à changer de syndicat. Presque aucun des cas traités par le CTC n’a suivi le processus défini dans les statuts. Franchement, bien des affiliés sont coupables de museler leurs membres ayant tenté de changer de syndicat.

Comment se fait-il que des centaines de groupes de travailleuses et travailleurs présentent une demande de désaffiliation de leur syndicat aux conseils du travail chaque année au Canada, mais que pratiquement aucun d’entre eux n’a réussi à changer de syndicat en invoquant l’article 4 en sept ans? J’avancerais que l’article 4 fonctionne dans la mesure où certains dirigeants syndicaux souhaitent qu’il fonctionne.

Évidemment, nous pourrions tous faire semblant que tout va bien. Nous pourrions maintenir le statu quo et continuer à traiter les travailleuses et travailleurs comme s’ils appartenaient à leur syndicat. Ou nous pourrions faire ce qu’Unifor était destiné à faire. Nous avons été formés pour créer une nouvelle reconnaissance des syndicats. Pour créer un syndicat pour tout le monde. Pour faire preuve d’audace. Pour engendrer un nouveau mouvement syndical dynamique. Un mouvement contemporain.

Évidemment, nous pourrions tous faire semblant que tout va bien. Nous pourrions maintenir le statu quo et continuer à traiter les travailleuses et travailleurs comme s’ils appartenaient à leur syndicat. Ou nous pourrions faire ce qu’Unifor était destiné à faire. Nous avons été formés pour créer une nouvelle reconnaissance des syndicats. Pour créer un syndicat pour tout le monde. Pour faire preuve d’audace. Pour engendrer un nouveau mouvement syndical dynamique. Un mouvement contemporain.

Les militantes et militants d’Unifor tiennent à bâtir un meilleur pays pour tout le monde. Rien ne changera cela. Ils s’y consacrent cœur et âme. Soyez assurés que notre syndicat continuera à être une voix politique très forte au Canada.

Lire la version complète de la lettre ici (PDF).

www.unifor.org/ameliorerleCTC