Un militant et une militante de la C.-B. expliquent comment le changement survient grâce à l’action politique

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Hopeton Hague de la section locale 1997 et Margaret Olal de la section locale 3000.
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Chaque semaine pendant le Mois de l’histoire des Noirs, Unifor va présenter des histoires sur des membres pour reconnaître les contributions qu’ils font comme militantes et militants noirs à leurs collectivités et au syndicat. Cette semaine, faites connaissance avec deux membres de la Colombie-Britannique, qui siègent tous les deux au comité permanent des travailleuses et travailleurs autochtones et de couleur de la Colombie-Britannique.  Voici ce que Hopeton Hague de la section locale 1997 à Prince George, en C.-B., et Margaret Olal, de la section locale 3000 à New Westminster, en C.-B., avaient à dire de leurs contributions comme activistes noirs et comment le changement survient grâce au militantisme.

Hopeton Hague est fier d’être membre d’Unifor, il se dévoue avec passion au militantisme, mais il ne se définit pas d’emblée comme un activiste.  Depuis ses études universitaires, Hopeton Hague s’intéresse au changement politique par le biais des mouvements sociaux, et le militantisme fait tout simplement partie de son identité. « Il y a toujours quelque chose à améliorer dans la vie, il y a toujours une injustice à corriger quelque part. J’ai toujours aimé faire partie de ce processus », reconnaît-il.

Hopeton Hague n’a pas l’habitude de se vanter et évite les éloges qui reconnaissent sa contribution personnelle; il insiste plutôt sur le rôle de l'action collective parce que, selon lui, toute personne qui s’implique dans un mouvement pour attirer de l’attention sur elle-même devrait repenser à son implication.

À son avis, les Canadiennes et Canadiens noirs doivent être plus visibles et se faire entendre comme des agents de changement impliqués et actifs dans le processus politique. En janvier cette année, Hopeton Hague est passé du discours à l’action et a débuté l’année en descendant dans la rue. Comme allié et participant, il s’est joint au contingent du syndicat dans le cadre de la Marche des femmes, et a ressenti beaucoup de fierté à y participer.

Outre son militantisme dans la rue, Hopeton Hague a été actif lors de la campagne électorale en 2017. Il a participé à la campagne d’Unifor de membre à membre en Colombie-Britannique et, avec Margaret Olal et d’autres personnes, il s’est impliqué dans les efforts de mobilisation lors des dernières élections provinciales de la province.  Les sections locales d’Unifor ont joué un rôle important pour faire tomber Christy Clarke, et Hopeton Hague estime que ce fut l’une de ses implications les plus mémorables de l’année dernière.

De son côté, Margaret Olal a toujours voulu être active sur le plan politique et social.

Elle se considère comme une activiste et l’assume : « J’ai toujours été le type de personne qui veut s’occuper elle-même des questions qui la préoccupent. Si je pense qu’un problème doit être dénoncé, je veux m’en occuper moi-même. Je ne laisse pas les choses importantes être réglées par quelqu’un d’autre. »

Comme Hopeton Hague, Margaret Olal considère que la récente Marche des femmes a été l’une des manifestations les plus importantes à laquelle elle a participé.  « C’est la cause la plus urgente en ce moment et la plus importante pour moi, d’être là pour montrer à mes filles et petites-filles que lorsque quelque chose ne vous semble pas correct, vous devez exprimer votre opposition. »

En tant que membres du comité permanent des travailleuses et travailleurs autochtones et de couleur de la C.-B., Hopeton Hague et Margaret Olal contribuent à faire une vraie différence dans le syndicat et leur collectivité. Les deux sont des sources d’inspiration, ils débordent d’énergie et leur travail suscite de l’espoir pour l’avenir.  Les militants d’Unifor mis en vedette cette semaine nous rappellent le rôle que les Canadiennes et Canadiens noirs jouent en matière de militantisme et pourquoi un plus grand nombre devrait s’impliquer davantage dans la société.

Margaret Olal résume le mieux la situation en livrant un important message à tous les membres d’Unifor : « L’engagement politique est crucial. Les changements commencent en s’assurant que nos représentants élus à l’échelle municipale, provinciale et fédérale savent ce qui nous préoccupe et les changements que nous voulons voir. »

Shereta Bowers : Section locale 1106, Kitchener (Ontario)