Journée nationale de la vérité et de la réconciliation (Journée du chandail orange)

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Le 30 septembre est un jour férié national pour reconnaître les abus généralisés dans les pensionnats autochtones, honorer les survivants et travailler à la réconciliation. Cet événement est connu sous le nom de la Journée du chandail orange depuis 2013. La journée porte le nom du vêtement enlevé à Phyllis (Jack) Webstad lorsqu'elle avait six ans, lors de sa première journée au pensionnat.

Le slogan de cette journée « Chaque enfant compte » est un appel à valoriser et à prendre soin de chaque enfant, en opposition aux normes appliquées par les membres du clergé responsables de l’administration des pensionnats autochtones, ainsi que les gouvernements provinciaux et le gouvernement du Canada.

Pour plusieurs survivantes et survivants, les excuses formulées par le Pape en 2022 représentent un geste significatif, mais plusieurs préoccupations légitimes demeurent et les paroles de l’Église doivent se traduire par des actions concrètes.

Les membres d'Unifor s'organisent depuis longtemps pour obtenir justice lors de la Journée du chandail orange. La découverte fréquente de restes d’enfants portés disparus sur les sites d’anciens pensionnats autochtones confirme ce que les membres des communautés autochtones affirment depuis des années : des milliers d’enfants envoyés dans les pensionnats autochtones ne sont jamais rentrés à la maison. Il s'agit d'un rappel de l'ampleur de la violence coloniale qui hante encore aujourd'hui les survivants et leurs familles.

Le 30 septembre, Unifor amplifie les appels des détenteurs de droits autochtones à la responsabilité. Les organisations et les individus qui sont responsables du vol et de la maltraitance des enfants doivent être tenus responsables. Il est également temps de mettre fin à l'impunité de ceux qui ont couvert ces crimes ou qui continuent à bloquer la publication des dossiers.

La réconciliation ne sera pas possible sans reconnaître que chaque enfant compte.