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Le 23 avril 2018
TORONTO—Unifor se joint à plusieurs intervenants, dont la plupart des autorités aéroportuaires canadiennes, en célébrant la nouvelle que l’étude controversée du gouvernement fédéral sur la privatisation des aéroports a été mise sur les tablettes.
« La privatisation est une arnaque qui menace la sécurité et les services dans les aéroports canadiens, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Les aéroports sont trop importants pour être laissés aux expériences de privatisation avec le secteur privé. »
Il a été rapporté que le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, a dit aux pdg des aéroports que l'étude du gouvernement fédéral sur la privatisation des aéroports n’est plus active.
Les syndicats, les autorités aéroportuaires, Air Canada et plusieurs municipalités se sont opposés à cette idée. Plutôt que de privatiser, Unifor a proposé plusieurs recommandations pour mettre fin à l’extrême insécurité des emplois dans les aéroports. Des études ont démontré qu’une façon d’améliorer la sûreté et la sécurité des aéroports consiste à améliorer les conditions de travail et la rémunération des employés des aéroports.
La privatisation est une préoccupation majeure parce que, historiquement, elle a entraîné une hausse des coûts pour le public, des emplois moins bien rémunérés et une surveillance publique moindre. Unifor affirme que la privatisation des aéroports ne fait qu’apporter des risques et de l’incertitude face à des services qui sont indispensables.
« Nous sommes heureux que le gouvernement fédéral a écouté les travailleurs et les intervenants des aéroports, a déclaré Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor. Plutôt que de lutter contre des structures de propriétés risquées, nous pouvons nous reconcentrer sur le maintien de salaires équitables, la sécurité d’emploi et d’autres stratégies visant à conserver le niveau élevé de service et de sécurité. »
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ian Boyko, représentant aux communications d’Unifor, au numéro 778‑903‑6549 (tél. cell.) ou à l’adresse ian.boyko@unifor.org.
