L’affaire sur les tests obligatoires d’abus de drogues et d’alcool en milieu de travail est renvoyée à l’arbitrage

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Un graphique montre la silhouette d'un marteau sur un fond bleu.
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Le 14 juin 2018

OTTAWA—Aujourd’hui, Unifor a appris que la Cour suprême du Canada n’entendra pas l’affaire d’Unifor au sujet des tests aléatoires d’abus de drogues et d’alcool.

Par conséquent, le grief du syndicat sera réentendu par un nouveau panel d’arbitrage. Unifor a confiance qu’il aura préséance avant la tenue d’un nouveau panel d’arbitrage.

« Il n’y a aucune preuve que l’administration d’un test aléatoire améliore la sécurité, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Unifor est déterminé à adopter des méthodes fiables pour que ses membres soient en sécurité au travail tout en respectant leur dignité. »

Entretemps, une injonction intérimaire est en place interdisant à Suncor de procéder à des tests aléatoires d’abus de drogues et de substances sur des membres du syndicat.

En 2012, le syndicat (connu à ce moment sous le nom du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier) déposa un grief lorsque Suncor avait annoncé la mise en place unilatérale de tests aléatoires de dépistage de drogues et d’alcool dans ses installations des sables bitumineux de Fort McMurray. En 2014, un panel d’arbitrage avait maintenu le grief et déterminé que les tests violaient les droits des travailleurs.

Après un examen judiciaire et lorsque la cour d’appel a ensuite écarté la décision du panel, Unifor a déposé un appel à la Cour suprême du Canada. Pendant ce processus, un tribunal a émis une injonction interdisant l’administration de tests aléatoires.

Unifor souligne que les employés de Suncor font déjà l’objet d’un plus grand nombre de tests de ce genre que les conducteurs de l’Alberta. Suncor effectue des tests à la suite de presque tous les incidents en milieu de travail. Par contraste, les services de police ne peuvent demander à un conducteur de se soumettre à un tel test que si un policier a des motifs raisonnables de croire que le conducteur a les facultés affaiblies.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ian Boyko, représentant aux communications d’Unifor, au numéro 778‑903‑6549 (tél. cell.) ou à l’adresse ian.boyko@unifor.org.