Le premier budget de Doug Ford met de l’avant des programmes disparates pour cacher le manque de vision

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11 avril 2019

TORONTO – Le premier budget de Doug Ford menace la croissance et la prospérité futures en raison des sévères réductions des dépenses consacrées aux services publics et du manque de leadership dans le secteur manufacturier.

« Les conservateurs n’ont pas tenu compte des priorités des familles de travailleurs de l’Ontario, a déclaré Naureen Rizvi, directrice de la région de l’Ontario d’Unifor. Essentiellement, le gel des dépenses publiques dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des services sociaux ne passera pas inaperçu alors que les services publics sont déjà sous-financés et ont un besoin pressant de financement majeur. »

Les nouvelles dépenses dans le secteur des hôpitaux et des maisons de soins incluses dans le budget de 2019 sont loin de répondre aux besoins. Alors que le projet de loi 74 ouvre la porte à la privatisation, Unifor craint que le nouveau financement aboutisse dans les coffres des entreprises puisque la « super-agence » de Santé Ontario proposée par les conservateurs est appelée à ouvrir toutes grandes les portes à la privatisation.

Dans le secteur manufacturier de l’Ontario, les travailleuses et travailleurs ont demandé au gouvernement provincial de faire preuve de leadership. Plus de 100 000 Ontariens travaillent dans le secteur de l’automobile, et des dizaines de milliers d’emplois sont présentement menacés en raison des fermetures et des réductions des effectifs annoncées.

« Doug Ford a fait un grave faux pas en refusant d’offrir de nouveaux investissements à la prochaine génération du secteur manufacturier, a indiqué Jerry Dias, président national d’Unifor. Son soi-disant plan pour le secteur de l’automobile est un recul honteux. Le marquage des plaques d’immatriculation et les fêtes d’avant match n’aideront pas les travailleurs du secteur manufacturier à rebâtir les industries qui sont menacées. Les conservateurs laissent tomber les travailleurs de GM et de Chrysler, ainsi que les communautés de l’Ontario, en ne présentant aucune stratégie concurrentielle claire pour le secteur. »

De plus, Unifor a préconisé des investissements pour accroître le nombre de places abordables sans but lucratif dans les garderies. Le syndicat souligne que le crédit d’impôt des conservateurs pour la garde d’enfants ne réussira pas à contrôler les coûts croissants et ne créera pas non plus de nouvelles places.

« Ce budget présente des programmes disparates pour cacher le manque d’investissements dans les services publics et les nombreuses attaques passées contre les droits des travailleurs et des étudiants, a dit Naureen Rizvi. Les travailleurs ne sont pas dupes, et nous ne nous laisserons pas faire. Nous avons montré à ce gouvernement que nous nous battrons pour nous faire respecter et avoir un meilleur avenir, et cette lutte se poursuit. »

Les récentes annonces concernant le transport en commun dans la région du Grand Toronto laissent en suspens certaines questions concernant les méthodes d’approvisionnement des provinces. Unifor a demandé au gouvernement provincial de maximiser les dépenses d’infrastructure au moyen d’une stratégie d’achat de produits ontariens.

Le syndicat encourage également le gouvernement conservateur à respecter la promesse électorale ciblant le rétablissement des services ferroviaires ontariens Northlander dans les communautés nordiques.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 315 000 travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et leurs droits; il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Sarah McCue, représentante aux communications d’Unifor, au numéro 416‑458‑3307 (cellulaire) ou à l’adresse @email.