Les militants d’Unifor font fermer D-J Composites

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Le 26 septembre 2018

GANDER – Des centaines de militants syndicaux et de partisans ont retourné la situation avec les gestionnaires et les briseurs de grève dans une usine aéronautique de Gander où 30 membres d’Unifor sont sur la ligne de piquetage depuis 646 jours, les mettant effectivement en lock-out.

« Nous en avons assez que D-J Composites enfreigne les lois du travail et traite nos membres avec mépris, a lancé Jerry Dias, président national d’Unifor. Il est temps de prendre position non seulement pour nos membres, mais aussi pour tous les travailleurs du Canada. »

D-J Composites appartient à D-J Engineering, une entreprise basée au Kansas. L’entreprise a été reconnue coupable d’avoir négocié de mauvaise foi.

« Nous sommes très heureux de voir le soutien exprimé par les membres du syndicat de partout au pays qui sont venus nous rejoindre à Gander, a dit Ignatius Oram, président du comité d’usine de la section locale 597 d’Unifor. Cet employeur américain pense pouvoir défaire le syndicat, mais nous n’abandonnerons pas. »

L’employeur a recours à des briseurs de grève pour prolonger le différend alors que 30 travailleuses et travailleurs de Terre-Neuve-et-Labrador risquent de passer un troisième Noël sur la ligne de piquetage.

« Aujourd’hui, c’est un rappel à la réalité. Les tactiques de négociations illégales de D-J Composites n’ont qu’un seul but : n’établir aucun accord et espérer que nous nous en irons, a indiqué Lana Payne, directrice de la région de l’Atlantique d’Unifor. D-J Composites, vous n’êtes plus au Kansas. »

Il s’agit du lock-out le plus long de toute l’histoire de la province, et le premier ministre et son cabinet continuent d’ignorer le fait qu’une entreprise américaine bafoue les droits des travailleuses et travailleurs de Gander.

« Nous sommes tous venus ici pour appuyer ces travailleuses et travailleurs. S’en prendre à l’un d’entre nous, c’est s’en prendre à nous tous », a affirmé Renaud Gagné, directeur québécois, qui a rappelé aux partisans que les 315 000 membres d’Unifor sont solidaires avec les travailleuses et travailleurs en lock-out de la section locale 597.

Depuis des semaines, Unifor fait campagne dans les médias sociaux et les journaux pour demander au public d’écrire et d’appeler le premier ministre et le PDG de D-J Composites pour exiger une entente équitable.

« Aujourd’hui, ils n’ont pas d’autre choix que d’écouter », a confié Jerry Dias.

Des photos sont disponibles pour publication sur ce lien.

Pour obtenir de plus amples renseignements ou demander une entrevue sur place, au téléphone, sur Facetime ou Skype, en anglais ou en français, veuillez communiquer avec Natalie Clancy, directrice des communications d’Unifor, à l’adresse @email ou au numéro 416-707-5794 (cellulaire).

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