Des protections fondamentales pour les travailleuses et travailleurs à la demande de la Colombie-Britannique

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Vue arrière d'un livreur à moto avec une caisse de livraison orange.
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VANCOUVER – Un plancher salarial et une indemnisation des accidents du travail pour les travailleuses et travailleurs à la demande font partie des changements positifs apportés à la réglementation sur les normes d’emploi annoncés le 12 juin dernier par le gouvernement de la Colombie-Britannique.

« La Colombie-Britannique montre la voie à suivre pour entériner les droits fondamentaux des travailleuses et travailleurs à la demande, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Les propositions d’aujourd’hui leur permettront de faire un pas de plus vers l’équité économique. »

Les travailleuses et travailleurs à la demande trouvent souvent du travail par le biais de plateformes ou d’applications numériques, assumant des tâches à la pige diverses comme conduire des véhicules de covoiturage ou livrer de la nourriture.

La réglementation annoncée aujourd’hui s’applique principalement aux conductrices et conducteurs qui travaillent pour des entreprises comme DoorDash et Uber. Les règles fixeront des salaires horaires minimums, assureront une meilleure protection des pourboires et une meilleure transparence des affectations de travail, et garantiront une certaine compensation pour les dépenses d’automobile. Les travailleuses et travailleurs à la demande seront couverts par WorkSafeBC en cas d’accident au travail.

« Nous nous réjouissons de la nouvelle réglementation, a indiqué Gavin McGarrigle, directeur de la région de l’Ouest d’Unifor. Les travailleuses et travailleurs à la demande font partie des travailleurs les plus exploités et les plus sous-représentés de toute l’économie de la Colombie-Britannique. Un syndicat pour les travailleuses et travailleurs à la demande est une véritable voie vers de meilleures conditions de travail, mais ils méritent des outils juridiques uniques pour former leurs propres syndicats. »

Les travailleuses et travailleurs à la demande se heurtent à des obstacles majeurs lorsqu’ils tentent de former des syndicats, comme le manque de transparence des entreprises à la demande quant au total des effectifs locaux. En Colombie-Britannique, les votes syndicaux sont déclenchés lorsque 45 % des membres d’une unité admissible ont signé une carte syndicale. Cependant, sans une connaissance précise du seuil des effectifs, les efforts de syndicalisation sont plus susceptibles d’échouer ou de stagner. Unifor a fait pression pour que les employeurs soient tenus de fournir une liste du personnel lorsque 20 % des travailleuses et travailleurs ont signé une carte syndicale.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 320 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.

Media Contact

Ian Boyko

Représentant national aux communications - Région de l'Ouest
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