Lutter pour les nouvelles locales et pour la justice dans le cadre de la procédure d’insolvabilité instituées en vertu de la LACC de SaltWire

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Cinq personnes dans une salle de réunion, debout et posant pour une photo
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ST. JOHN’S-Unifor continue de défendre ses membres et leur travail au Telegram de St. John’s alors que Postmedia procède au rachat de la plupart des actifs de la société mère du Telegram, SaltWire Network, Inc.

« Ce processus est extrêmement stressant pour ceux et celles dont les moyens de subsistance sont en jeu, et cela tient en grande partie au fait que nous savons que les procédures de la LACC ne sont pas favorables aux travailleuses et travailleurs, a déclaré Jennifer Murray, directrice de la région de l’Atlantique d’Unifor. La survie des journaux de l’Atlantique est à la merci du tribunal par l’intermédiaire des procédures de la LACC et des acheteurs, de sorte que bien des travailleuses et travailleurs qui sont habituellement consultés et impliqués dans la détermination de leur avenir par le biais de la négociation collective se retrouvent ici complètement à l’écart. »

En mars dernier, Unifor a réagi à la demande de protection de SaltWire en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) , soulignant l’impact dévastateur que la perte du dernier réseau d’information détenu localement aura sur le Canada atlantique.

Le syndicat est particulièrement préoccupé par le sort de la presse à imprimer de la rue Austin, la dernière presse grand format de la province, qui ne fait pas partie de la convention d’achat de Postmedia. 

Le conseiller juridique d’Unifor a exprimé cette préoccupation devant le tribunal, déclarant que l’omission de cette installation dans la transaction crée une incertitude quant à l’avenir de cette opération et, par conséquent, à l’avenir de la presse écrite à Terre-Neuve-et-Labrador. 

« Dans la mesure du possible, nous nous engageons à protéger les emplois, les avantages et les droits syndicaux de nos membres, a déclaré M. Murray. Dans un monde où les contenus en ligne sont de plus en plus manipulés, la presse écrite offre une responsabilité et une confiance inébranlable. Un contenu local accessible est vital pour le bien-être culturel, social et économique des habitants de Terre-Neuve-et-Labrador et essentiel à notre démocratie. » 

Pendant la procédure judiciaire visant à approuver la vente à Postmedia, Unifor n’a pas été sollicité et n’a accordé aucune concession concernant 35 membres de la section locale 441-G travaillant au Telegram comme journalistes, vidéographes, opératrices et opérateurs de presse à imprimer, ainsi que dans le domaine de la publicité. 

Cela fait des années qu’Unifor travaille d’arrache-pied pour protéger et promouvoir le journalisme factuel au pays. En 2016, le syndicat a lancé son Plan d’Action Médias, une campagne publique menée à l’échelle nationale par les sections locales d’Unifor spécialisées dans les médias afin de lutter pour la survie les informations locales et faire face au harcèlement croissant à l’égard des travailleuses et travailleurs du secteur des médias.    

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 320 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et pour leurs droits, lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.

Media Contact

Shelley Amyotte

Représentante aux communications - Région de l'Atlantique
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