Unifor appuie l'initiative du NPD en Alberta pour une hausse du salaire minimum

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Dans un article d’opinion paru cette semaine dans le Edmonton Journal, le président national d’Unifor, Jerry Dias, a exprimé son appui envers une initiative du gouvernement du NPD en Alberta visant à hausser le salaire minimum de la province à 15 $ de l’heure.

Le gouvernement néodémocrate de Rachel Notley devrait être félicité de tenir une promesse électorale importante en vue d’accorder une hausse aux travailleuses et travailleurs les plus vulnérables de l’Alberta », a écrit Jerry Dias dans une chronique du 11 juillet.

« Un salaire minimum de 15 $ de l’heure n’est pas seulement une bonne nouvelle pour les travailleuses et travailleurs, cela fait longtemps qu’il était nécessaire. »

Jerry Dias a souligné que Rachel Notley avait été claire et cohérente quant à l’intention de son parti de hausser le salaire minimum depuis la campagne électorale de l’année dernière, donnant au secteur privé plus d’un an pour se préparer.

Le plan prévoit une hausse du salaire minimum en Alberta de 11,20 $ de l’heure à 12,20 $ en octobre, et à 15 $ d’ici 2018.

« Nous nous souvenons tous lorsque Ralph Klein s’est enfargé dans un refuge pour sans-abris en 2001, leur a lancé des sous et les a invectivé de se trouver du travail. Mais grâce aux idées économiques de l’ère Klein, un emploi a temps plein n'est pas une garantie pour joindre les deux bouts en 2016. Au niveau actuel, le salaire minimum est une condamnation à la pauvreté », a déclaré Jerry Dias dans la chronique.

Plus de 60 p. cent des travailleurs gagnant moins de 12 $ sont des femmes. Hausser le salaire minimum aidera à combler l’écart salarial entre les hommes et les femmes.

« La hausse du salaire minimum aura un effet incitatif clair pour l’économie de l’Alberta, notamment sur la hausse des dépenses des ménages. C’est de la musique pour les oreilles des propriétaires d'entreprises locales, les gagnants manifestes d'une hausse des dépenses des consommateurs », a déclaré Jerry Dias.

Pour lire la chronique, consultez le site edmontonjournal.com