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En cette Journée internationale des femmes, nous unissons nos voix, inébranlables, indestructibles et unies dans notre combat commun pour l’équité de genre. Nous honorons l’héritage des femmes qui nous ont précédées, celles qui se sont mobilisées, qui ont résisté et jeté les bases des droits que nous détenons aujourd’hui. Notre combat est loin d’être terminé. Dans leurs milieux de travail, leurs communautés et leur pays, les femmes luttent encore contre la violence sexiste, l’inégalité salariale, la discrimination et l’insécurité économique.
Cette année marque le 30e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing des Nations Unies, un engagement historique en faveur de l’égalité de genre dans le monde. Pourtant, trois décennies plus tard, les femmes se battent toujours pour des droits qu’elles ne devraient pas avoir à défendre.
Au Canada, nous entamons ce qui sera une longue période d’instabilité en raison de la guerre économique dans laquelle le président Donald Trump plonge notre pays et nos travailleuses et travailleurs. En temps de crise, les femmes payent souvent le prix fort. Unifor fera tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à cette réaction hostile d’inégalité. Ensemble, nous défendrons les emplois, soutiendrons les travailleuses et travailleurs, et protégerons nos services publics dans cette lutte à venir.
Le thème de cette année, Accélérer l’action, est plus qu’un appel : c’est une exigence. Nous ne pouvons pas attendre que justice soit faite. Nous ne demanderons pas la permission. Nous n’accepterons pas les promesses et les slogans vides des politiciens, des patrons ou de qui que ce soit d’autre. Nous devons défendre les gains qu’ont faits les générations de femmes syndicalistes qui nous ont précédées. Et nous continuerons de nous battre pour ce qui nous est encore dû parce que lorsque nous nous battons, nous gagnons.
À l’approche de l’élection fédérale, nous avons l’occasion de faire entendre notre voix et d’exiger des mesures chaque fois que nous abordons un enjeu.
En tant que féministes et syndicalistes, nous savons que le changement ne se produira que si nous élevons nos voix ensemble et agissons pour aborder des enjeux qui permettront d’atteindre l’égalité de genre.
- Mettre fin à la violence et au harcèlement sexistes de la part des partenaires intimes : Nous exigeons des lois qui protègent les survivantes et font respecter les principes de la responsabilité.
- Combler l’écart salarial : L’équité, c’est garantir aux femmes, en particulier aux femmes noires, autochtones, racialisées et ayant une incapacité, une rémunération juste pour leur travail.
- Garantir les droits au travail : Nous exigeons des contrats équitables et de bons emplois qui protègent l’indépendance économique des femmes.
- S’attaquer aux obstacles systémiques : Les femmes sont encore victimes de discrimination, de sous-représentation dans les postes de direction et de violence au travail. Nous luttons pour une véritable égalité, pas pour une diversité symbolique.
En cette Journée internationale des femmes, marchons, manifestons, mobilisons-nous et luttons ensemble, pour la justice, pour l’égalité, pour toutes les femmes et les filles.
Nous nous mobilisons. Nous résistons. Nous gagnerons.