L’attribution des « nouveaux emplois »

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Histoire de l’unité de négociation des techniciens de Bell, numéro 4 de 8

L’industrie des télécommunications est en constante évolution. Parallèlement à l’évolution rapide de la technologie et à l’intégration des technologies de l’Internet et des télécommunications dans tous les aspects de la vie des travailleuses et travailleurs au Canada, les techniciens ont vu les soi-disant « anciens emplois » disparaître de l’unité de négociation.

Si l’évolution de l’industrie crée de nouvelles opportunités, nous sommes en droit de nous demander où vont tous ces « nouveaux emplois ».

L’introduction de la fibre optique à domicile et des services Internet résidentiels sans fil a créé de « nouveaux emplois » en Ontario et au Québec, une charge de travail qui pourrait soutenir l’unité de négociation, et la faire croître, pendant des années à venir. Pourtant, les techniciens de Bell ne voient aucun de ces « nouveaux emplois » être attribué à l’unité de négociation.

Bell Canada a confié ce travail de nouvelle technologie non seulement aux sociétés Bell Solutions techniques et Expertech qu’elle a créées, mais aussi à une multitude d’entrepreneurs externes non syndiqués et de « fournisseurs autorisés » plutôt qu’aux techniciens de Bell.

Sans garantie de travail et sans antécédents d’attribution du travail lié à la technologie de prochaine génération, il est temps d’assurer un avenir garanti aux techniciens de Bell et de protéger nos emplois.

À la table de négociations, la compagnie n’a pas encore approuvé les niveaux minimums de dotation ou pris un engagement à l’égard de l’exclusivité des tâches dévolues à l’unité de négociation. Cette tendance inquiétante se poursuit depuis près de trois décennies et demie, et elle est inacceptable compte tenu du rôle central que le réseau que nous avons construit joue dans le quotidien de nos concitoyens.