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Les membres d’Unifor se sont réunis au Centre familial d’éducation de Port Elgin, en Ontario, pour la conférence du Programme d’aide aux employés et à leur famille (PAEF), dont l’objectif était d’aider les membres à reconnaître les signes de problèmes de santé mentale et de dépendances chez eux et les autres, et de leur fournir des ressources et des stratégies pour mettre les gens en contact avec le soutien dont ils ont besoin.
« À mesure que nous en apprenons davantage sur la santé mentale et les dépendances, sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, notre syndicat doit évoluer en conséquence, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Les conversations centrées sur les personnes, qui reconnaissent la dignité inhérente à chaque individu et notre responsabilité collective de nous rendre mutuellement meilleurs, sont plus importantes que jamais. Ces conversations ne commencent pas au Parlement, mais dans nos milieux de travail et dans nos syndicats. C’est vous qui les portez. Si nous voulons bâtir un monde meilleur, nous devons changer les conditions de travail, ce qui inclut le soutien et la prévention en matière de santé mentale. »
L’ordre du jour de la conférence de trois jours comprenait des éléments immersifs et pratiques tels que l’atelier d’improvisation de Dean Anderson, conseiller en dépendances, qui propose une exploration unique de la manière dont les techniques d’improvisation développent les capacités d’écoute active, sensibilisent les gens à la communication non verbale et les encouragent à faire preuve de spontanéité, d’humour et d’empathie.
D’autres sessions ont exploré les émotions, offrant un aperçu de la façon dont les attentes sociétales peuvent entraver le chemin vers la guérison d’un individu, et ont présenté le fonctionnement du modèle en 12 étapes, qui aide à éliminer certains stigmates associés aux dépendances et la façon dont ce modèle populaire contribue au rétablissement.
« Une Canadienne ou un Canadien sur cinq aura un problème de santé mentale cette année et, statistiquement, les deux tiers de ces personnes n’ont pas accès à de l’aide ou à du soutien, en grande partie à cause de la stigmatisation, a déclaré Mike Byrne, représentant national d’Unifor et intervenant en santé mentale. En tant que représentants syndicaux, que nous en soyons conscients ou non, nous avons constamment affaire à des personnes qui souffrent, voire qui sont en crise. Cette conférence a donc pour but de nous sensibiliser et de nous informer afin que nous puissions identifier les difficultés plus tôt, offrir un soutien de meilleure qualité et plus empathique, tout en prenant soin de notre propre santé mentale dans le cadre de notre travail. »
Dans le cadre du Plan d’action 2022-2025 d’Unifor, le syndicat s’est fixé des objectifs audacieux pour agir sur les initiatives de santé mentale et pour éliminer les stigmates qui persistent et empêchent les gens de chercher du soutien ou de nommer leurs luttes.
"« Votre travail incarne ce que signifie être un syndicaliste, a déclaré Samia Hashi, directrice de la région de l’Ontario d’Unifor. Vous veillez à ce qu’aucune travailleuse ni aucun travailleur ne soit laissé pour compte. Nous avons besoin que tout le monde contribue si nous voulons améliorer la vie de chacune et chacun. »
Certaines sessions étaient riches en émotions et ont abordé des sujets profondément personnels, de sorte que l’événement était également structuré de manière à fournir un soutien aux participantes et participants et à leur donner l’occasion de traiter, d’exprimer leurs sentiments, de prendre du temps pour eux-mêmes, d’explorer la magnifique nature du centre et d’utiliser l’art comme thérapie.
Les salles de peinture sur roche et sur toile ont été mises à la disposition des membres pendant toute la durée de la conférence pour leur permettre de s’inspirer eux-mêmes et d’inspirer les autres. Les déléguées et délégués ont peint des messages d’inspiration sur des rochers qui ont ensuite été placés dans un jardin de rocailles au Centre d’éducation à la clôture de la conférence.
« Je suis fier de toutes les personnes qui ont pris le temps d’être présentes ici avec nous ce week-end, et fier de mon syndicat qui a fait de l’éducation et du soutien en matière de santé mentale une priorité, a déclaré M. Byrne. La santé mentale est une question syndicale, et nous en faisons un sujet de discussion normal aux tables de négociation, dans les salles de déjeuner et dans les salles de réunion. Personne n’est à l’abri – chacune et chacun d’entre nous a besoin d’outils pour aider les autres et s’aider soi-même. »
