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TORONTO–Les travailleuses et travailleurs de Loomis Express dans huit provinces ont signifié un avis de grève; près de 1 500 membres d’Unifor se préparent à déclencher une grève à compter de 0 h 01 dans leur fuseau horaire respectif le mercredi 31 août 2022.
« Voilà un autre exemple de la façon dont les grandes entreprises exercent des pressions sur les employés en répartissant le travail entre les filiales ou en recourant à la sous-traitance pour éviter d’offrir aux travailleuses et travailleurs des emplois décents à temps plein », a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. « Ces membres travaillent dans le secteur en pleine croissance de la messagerie, mais ils sont nombreux à être cantonnés dans des emplois précaires à temps partiel. »
Les travailleuses et travailleurs de Loomis, membres des sections locales 114, 4050, 755, 4457 et 4005 d'Unifor, sont sans convention depuis le 31 mars 2022.
Le comité national de négociation négocie au nom des chauffeurs à salaire horaire, des propriétaires-exploitants, du personnel des centres d’appels, des employés de bureau et des manutentionnaires représentés par Unifor en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard.
Loomis Express est une filiale à part entière de Transforce Incorporated (TSX:TFI).
Le débrayage affectera les clients de Loomis et pourrait avoir des repercussions sur les entités de Transforce, notamment Canpar Express, ICS Courier, TForce Final Mile et TForce Integrated solutions.
« Dans une période d’inflation record, les travailleuses et travailleurs ont fait clairement savoir que les salaires et la sécurité des horaires sont une priorité », a poursuivi Lana Payne. « Le comité de négociation est prêt à poursuivre les négociations jusqu’à la date limite de la grève, mais le compte à rebours est lancé pour que Transforce vienne à la table avec une offre sérieuse. »
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 315 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
