Progression des négociations dans le secteur des soins de santé de la Nouvelle-Écosse

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En janvier, les séances de conciliation entre le Conseil des syndicats du secteur des soins de santé de la Nouvelle-Écosse et les employeurs, soit la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse et l’hôpital IWK, ont duré six jours. Douze autres jours de négociation sont prévus au printemps.

Les négociations ont progressé de façon constante, mais les employeurs exigent plusieurs concessions majeures qui, selon les syndicats, entrent en contradiction avec la déclaration du premier ministre Stephen McNeil selon laquelle les travailleuses et travailleurs de la santé ne perdront pas d’avantages sociaux par suite de leur regroupement.

Les demandes des employeurs, qui n’ont pas été acceptées par le Conseil des syndicats, s’inscrivent dans le prolongement des attaques du gouvernement libéral contre les travailleuses et travailleurs. Stephen McNeil s’est servi d’une loi pour geler les salaires et les prestations de retraite des travailleuses et travailleurs de la santé de la Nouvelle-Écosse, ce qui les classe parmi les plus mal rémunérés au pays.

Toutefois, les parties ont réalisé des progrès en parvenant à un accord de principe sur 22 des 46 articles de la convention de la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse et 24 des 46 articles de la convention de l’hôpital IWK.

Étant donné qu’il a fondé toutes ses demandes sur la convention collective actuelle de la section locale 42 du SFPNE, tout comme les employeurs, le Conseil des syndicats estime qu’il a atteint près de 70 % de son objectif de conclure un accord de principe avec la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse et l’hôpital IWK. Néanmoins, les questions les plus difficiles et litigieuses, comme les avantages sociaux, les salaires, la sécurité d’emploi, les indemnités de retraite, l’affichage des postes vacants, les heures de travail, les congés de maladie et les réaffectations, n’ont pas encore été réglées.

Le processus de négociation s’avère long et complexe, mais le Conseil des syndicats veille à ce que les progrès se poursuivent dans l’intérêt supérieur de tous ses membres.

Les prochaines séances de négociations se dérouleront les 26 et 27 février; les 19, 20 et 21 mars; les 10 et 11 avril; et les 2, 3 et 4 mai. D’autres dates pourraient s’ajouter, au besoin.

En outre, le Conseil des syndicats s’efforce toujours de négocier une entente sur les services essentiels qui s’appliquerait aux 6 500 membres des unités de négociation dans le secteur de la santé.

Bien que les négociateurs patronaux aient quitté la table de négociation l’été dernier, les parties se sont entendues pour reprendre les négociations le 6 mars. Les syndicats doivent absolument négocier une entente sur les services essentiels, car le nouveau projet de loi 37 du gouvernement libéral exige qu’elle soit en place pour qu’ils puissent prendre une mesure de grève ou un moyen de pression au travail.

Les comités qui représentent le personnel de gestion administrative et de soutien ainsi que les infirmières et infirmiers se préparent à entamer des négociations dès qu’une entente sera conclue dans le secteur des soins de santé.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec les membres du comité de négociation d’Unifor.

Susan Gill, représentante nationale  @email