Projet de déclaration d’Unifor – Droits sur le bois d’œuvre résineux

Main Image
Image
softwood lumber logs and a man in safey gear
Partager

Unifor, qui représente 320 000 travailleuses et travailleurs, dont 24 000 travaillent dans le secteur forestier, est déçu et frustré par l’attaque continue des États-Unis contre l’industrie canadienne du bois d’œuvre résineux. Plus tôt cette semaine, le département du Commerce des États-Unis a annoncé une augmentation des droits compensateurs et antidumping sur les exportations canadiennes de bois d’œuvre dans le cadre de son cinquième examen administratif.   Ces nouveaux droits dépassent le taux préliminaire annoncé en février 2024.  Les États-Unis affirment à tort que le bois d’œuvre résineux canadien récolté sur les terres publiques constitue un commerce déloyal, et utilisent cette affirmation pour justifier les sanctions injustifiées qu’ils imposent aux exportations.  C’est une affirmation scandaleuse et irréfléchie qui, avec d’autres pressions de l’industrie, met les emplois canadiens – et l’industrie canadienne du bois d’œuvre résineux – en péril. Unifor réitère son appel aux responsables canadiens et américains pour qu’ils négocient une solution juste, durable et définitive à ce différend de longue date, y compris la levée immédiate des droits injustes imposés par les États-Unis. En outre, Unifor recommande au gouvernement fédéral de rétablir son Plan d’action pour le bois d’œuvre résineux, notamment les mesures de soutien visant à investir dans le secteur forestier du Canada, à maintenir et à créer des emplois canadiens, en plus d’améliorer les mesures de soutien pour les travailleuses et travailleurs qui risquent d’être mis à pied.