Stellantis réagit aux tarifs douaniers sur les automobiles de Donald Trump par des mises à pied au Canada, au Mexique et aux États-Unis

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Vue aérienne de l'usine d'assemblage Stellantis Windsor
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WINDSOR —  Stellantis a répondu à l’imposition de tarifs douaniers de 25 % sur les importations d’automobiles en mettant temporairement à pied des milliers de membres de la section locale 444 d’Unifor à l’usine de montage de Windsor, ainsi que par d’autres mises à pied dans des usines établies au Mexique et aux États-Unis.

« Unifor avait prévenu que les tarifs douaniers américains allaient nuire aux travailleuses et travailleurs de l’automobile presque immédiatement après leur instauration et, dans ce cas-ci, Stellantis a annoncé des mises à pied avant même que les tarifs douaniers n’entrent en vigueur sur les automobiles fabriquées au Canada, a déclaré la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne. Le président Donald Trump est sur le point d’apprendre de façon brutale à quel point le système de production nord-américain est interdépendant, et ce sont les travailleuses et travailleurs de l’automobile qui paieront le prix de cette leçon. » 

Hier soir, les membres de la section locale 444 d’Unifor ont appris que Stellantis comptait fermer son usine de Windsor pendant deux semaines à partir du 7 avril 2025, et que d’autres changements au calendrier de travail étaient attendus dans les prochaines semaines. Les tarifs douaniers sur les automobiles sont entrés en vigueur aujourd’hui sur tous les véhicules fabriqués au Canada sans aucun contenu américain. 

Unifor représente plus de 4 500 travailleuses et travailleurs à l’usine de montage Stellantis de Windsor et compte d’autres membres employés dans la chaîne d’approvisionnement des pièces automobiles, notamment les membres de la section locale 195. 

« Nos membres s’inquiètent pour leurs emplois et ils sont frustrés par l’incertitude que ces tarifs douaniers injustes et inutiles créent dans toute l’industrie, a déclaré le président de la section locale 444, James Stewart. Nous sommes prêts à lutter pour nos emplois et comptons sur le plein soutien des membres d’Unifor de tout le pays. » 

Unifor a demandé des mesures de soutien accrues pour les travailleuses et travailleurs touchés par la guerre commerciale, ainsi que des mesures de représailles musclées contre les États-Unis. 

« Les États-Unis attaquent l’économie du Canada secteur par secteur, en commençant par l’acier, l’aluminium et l’industrie de l'automobile, a ajouté Mme Payne. Le Canada doit réagir rapidement et de façon stratégique afin de mettre fin à la tentative de Trump de voler nos emplois et de faire tomber nos industries les unes après les autres. » 

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 320 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et pour leurs droits; il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir. 

Pour les demandes de renseignements des médias ou pour organiser une entrevue sur FaceTime, Zoom ou Skype, veuillez communiquer avec Kathleen O’Keefe, directrice du Service des communications d’Unifor, à @email ou au 416 896-3303 (tél. mobile).

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Kathleen O'Keefe

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