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Le sondeur et commentateur canadien, Allan Gregg, a captivé les déléguées et délégués au congrès d’Unifor avec ses observations et analyses de la guerre que livre le gouvernement Harper contre le bon sens et les familles de travailleuses et travailleurs.
Allan Gregg a indiqué qu’en dépit des tactiques du gouvernement Harper, les syndicats ont toujours un rôle à jouer.
« Bien que la côte que vous gravissez est abrupte, elle peut être franchie », a notamment déclaré Allan Gregg.
Il a exhorté les dirigeantes et les dirigeants, les déléguées et délégués d’Unifor de ne pas permettre à Harper de dresser les syndicats les uns contre les autres, ce qui va à l’encontre des intérêts des Canadiennes et Canadiens.
« Après cette fin de semaine, les yeux de la nation seront tournés vers vous. Et si les gens aiment ce qu’ils voient, leur cœur et leur tête vont suivre », a lancé Allan Gregg qui a provoqué une salve d’applaudissements des déléguées et délégués.
Dans une allocution riche et détaillée, Allan Gregg a souligné la manière systématique avec laquelle le gouvernement Harper s’en est pris aux institutions, aux groupes et aux agences sur lesquelles les Canadiennes et les Canadiens ont pu compter. Il a affirmé que les conservateurs créent des mythes qui dressent les Canadiens les uns contre les autres.
Par exemple, les conservateurs prétendent que la classe moyenne ne peut s’enrichir sans l’adoption d’une législation relative au « droit au travail », des mesures législatives qui sont essentiellement antisyndicales. Allan Gregg a expliqué que les économies prospèrent lorsque les travailleuses et travailleurs peuvent acheter des biens. Il a souligné que, partout où il existe des syndicats dans le monde, la classe moyenne y est bien portante.
Allan Gregg nous a exhortés de lutter pour le Canada, un pays où les gens croient encore à l’égalitarisme.
« Ce qui est bon pour le Canada est bon pour le mouvement syndical ».