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ST. JOHN’S – Unifor est extrêmement navré d’apprendre qu’aujourd’hui est le dernier jour de travail pour de nombreux membres de la section locale 441-G au journal The Telegram et à son imprimerie de la rue Austin, qui viennent de recevoir leurs avis officiels de licenciement.
« C’est un triste jour pour le journalisme et pour ces travailleuses et travailleurs dévoués qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes, certains pendant des décennies, à cette imprimerie historique qui fonctionne depuis près de 150 ans. Pour moi, c’est comme un coup de poing dans le ventre, puisque c’est au Telegram que j’ai fait mes débuts de journaliste. Pendant cette période d’incertitude, nous continuerons de soutenir nos membres de toutes les manières possibles, y compris ceux et celles qui seront mutés à Postmedia. Il faut mettre fin à l’hémorragie d’emplois dans ce secteur, et les gouvernements doivent intervenir. »
La section locale 441-G compte 37 membres au Telegram, qui travaillent comme journalistes, vidéojournalistes ou à la publicité, mais la majorité d’entre eux assurent le fonctionnement de la presse à imprimer.
Le syndicat a défendu les emplois de ses membres et le journalisme local, pendant que Postmedia et SaltWire suivaient la procédure de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies devant les tribunaux. Au cours des audiences, l’avocat(e) d’Unifor a exprimé des préoccupations au sujet du sort de l’imprimerie de la rue Austin, que Postmedia n’a pas incluse dans la convention d’achat des actifs, déclarant que l’omission de cette imprimerie dans la convention crée de l’incertitude quant à l’avenir de cette entreprise et, par conséquent, quant à l’avenir de la presse écrite à Terre-Neuve-et-Labrador.
Dans une lettre au premier ministre Andrew Furey datée du 14 août, la directrice de la région de l’Atlantique d’Unifor, Jennifer Murray, a demandé une rencontre afin de discuter des options possibles pour assurer la survie de l’imprimerie. La fermeture de cette installation ferait de Terre-Neuve-et-Labrador la seule province à ne pas pouvoir imprimer de journaux.
Le bureau du premier ministre a répondu le 22 août à la demande de réunion d’Unifor, et les deux parties se réuniront le plus rapidement possible.
« Les nouvelles locales sont vitales pour toutes les collectivités, mais c’est encore plus vrai pour les nombreuses localités rurales et isolées de Terre-Neuve-et-Labrador », a déclaré Jennifer Murray. C’est terriblement navrant d’assister à la fermeture de la seule presse à imprimer grand format de la province, sur laquelle sont imprimés d’autres journaux locaux, des brochures pour des organisations syndicales et communautaires et des documents pour le gouvernement. Cette fermeture aura des répercussions néfastes sur la province, car elle influencera la manière dont les habitantes et habitants de Terre-Neuve et du Labrador comprennent leurs collectivités et interagissent avec elles. »
Unifor continue de discuter avec l’employeur pour défendre les intérêts de ses membres, et il communiquera des renseignements supplémentaires dès qu’ils seront disponibles.
Unifor représente plus de 10 000 travailleuses et travailleurs des médias, y compris des journalistes des secteurs de la radiodiffusion et de la presse écrite.
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 320 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
Pour toute demande de renseignements des médias, veuillez communiquer avec Jenny Yuen, représentante des communications d’Unifor à jenny.yuen@unifor.org ou au 416-938-6157 (tél. mobile).
