Unifor se mobilise pour protéger le champ d’application du travail de ses membres après l’attribution d’un contrat par Air Canada à une société de navettes d’autombus

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A large group of people standing in the airport under the P sign holding up Unifor flags and place cards that read "Bus or plane Unifor scope still the same"
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Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «  Air Canada : en autobus ou en avion, les emplois restent avec Unifor  », plus de 50 membres d’Unifor ainsi que des syndicats et des organisations du secteur de l’aviation se sont rassemblés à l’aéroport international Pearson le 5 juin pour protéger le champ d’application de leur travail après l’attribution par Air Canada d’un contrat à une société d’autobus pour faire la navette entre les différents aéroports.

« Les conventions collectives existent pour tracer une ligne claire sur le travail qui appartient à nos membres, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Air Canada doit respecter le travail spécialisé et expérimenté que les membres d’Unifor effectuent pour l’entreprise chaque jour et maintenir rigoureusement le champ d’application du travail au sein de l’unité de négociation. »

Le 1er mai, Air Canada a mis en place un nouveau service d’autobus pour relier les aéroports voisins du sud de l’Ontario. Landline, la société qui a obtenu le contrat, fait la navette entre les aéroports de Hamilton et de Kitchener et Pearson.

Le problème, a déclaré Sandi McManus, directrice du secteur du transport aérien d’Unifor, est que le traitement des passagers est considéré comme un travail qui devrait être effectué par les membresde la section locale 2002 d’Unifor et que leur convention collective contient des dispositions strictes protégeant leurs tâches, qu’Air Canada devrait respecter et restituer immédiatement aux membres.

« Cette situation créera un grave précédent, car nous estimons que ce travail nous appartient et que nous devrions le faire, même si Air Canada affirme qu’il s’agit d’une période d’essai, a déclaré Mme McManus. Nous voulons que l’employeur fasse appel aux membres d’Unifor pour effectuer le travail et nos membres s’engagent avec fierté et enthousiasme à effectuer le travail supplémentaire. »

En conséquence, le syndicat a déposé deux griefs auprès d’Air Canada.

Les tâches comprennent l’enregistrement, la délivrance d’étiquettes pour les bagages, la vérification des documents de voyage, la sélection des sièges, le traitement et la réinscription des clients, et à l’arrivée, l’accueil de l’autobus et l’aide aux clients, y compris fournir les itinéraires et l’information sur les vols de correspondance. 

Les membres d’Unifor aident également les personnes à mobilité réduite, y compris les personnes malvoyantes.

À l’heure actuelle, les détails du contrat entre Air Canada et Landline ne sont pas connus.  Les autobus Landline concernés disposent de 36 places à bord.

« Air Canada nous a affirmé que les réservations étaient en moyenne de 6 % et qu’elles ne dureraient probablement pas tout l’été, mais l’entreprise passe à côté de l’essentiel, a déclaré la présidente de la section locale 2002 d’Unifor, Tammy Moore. 

Ce travail est celui de nos membres et nous devons le défendre. Le fait qu’ils n’aient pas recours à nous, même sur le site de Toronto Pearson, est tout à fait inacceptable. »

Consultez les photos de la manifestation

Three men hold up place cards in front of a Air Canada bus that read : Bus or plane Unifor scope is the same
Media Contact

Jenny Yuen

Représentante aux communications
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