17 mai, la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie

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Unifor demande à toutes et à tous de se joindre à lui pour souligner la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie le 17 mai. Cette journée qui revendique annuellement l’équité rappelle les batailles incessantes que livrent les communautés lesbiennes, gaies, bisexuelles, transidentifiés et queer (LGBTQ) et nous donne l’occasion de renouveler et de renforcer notre engagement à l’égard de la lutte pour la justice.

L’homophobie et la transphobie persistent, que ce soit d’une manière explicite ou d’une manière subtile, discrète et parfois invisible. Bien que d’immenses gains aient été réalisés au Canada sur le plan des droits reconnus par la loi, dans la société et en milieu de travail, l’homophobie et la transphobie empêchent toujours les LGBTQ de vivre une vie pleine et égale. Voilà pourquoi Unifor invite tous ses membres à dénoncer et à stopper la haine exprimée envers les travailleuses et travailleurs et les communautés LGBTQ.

Malgré la légalisation du mariage homosexuel et les différentes initiatives mondiales qui font la promotion de l’égalité des personnes LGBTQ, l’homophobie et la transphobie sont encore profondément enracinées dans nos comportements et propos quotidiens ainsi que dans nos politiques, et l’accès à l’égalité et à l’équité des personnes LGBTQ continue d’être restreint. <0}

Au Canada, les transgenres sont encore à l’avant-plan de la lutte pour l’égalité. À l’heure actuelle, seuls les codes des droits de la personne de l’Alberta, de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario et de l’Île-du-Prince-Édouard protègent explicitement l’identité de genre et l’expression sexuelle. L’identité de genre est explicitement reconnue au Manitoba, en Saskatchewan et dans les Territoires du Nord-Ouest. Dans toutes les autres provinces, les droits des transgenres sont implicites, mais ils ne sont pas expressément reconnus dans les codes des droits de la personne. Au fédéral, ni la Charte ni la législation liée aux droits de la personne ne s’appliquent explicitement à l’identité de genre ou à l’expression sexuelle. Le gouvernement fédéral libéral a donné son appui au projet de loi C‑204, qui modifierait la Loi canadienne sur les droits de la personne de façon à y inclure l’identité de genre et l’expression sexuelle comme motifs illicites de discrimination. Or, la majorité des sénateurs conservateurs s’opposent à l’inclusion de l’expression sexuelle. Le moment est venu de s’exprimer haut et fort et de réclamer l’inclusion des droits des transgenres au fédéral.

Le Canada peut être fier des pas qu’il a faits dans la bonne direction pour rendre meilleure la vie de ses citoyennes et citoyens LGBTQ, même si certains pays du monde choisissent malheureusement de criminaliser à nouveau l’homosexualité. Chaque pas, même petit, fait avancer la cause des droits de la personne. Avec l’appui indéfectible de nos alliés, nous pouvons mettre fin à l’homophobie et à la transphobie.

Le 17 mai, les communautés LGBTQ, ainsi que leurs alliés, prendront publiquement position en faveur des droits des personnes LGBTQ. Ensemble, grâce aux efforts que nous déployons collectivement à la grandeur du Canada en tant que membres d’Unifor solidaires de la lutte pour la dignité et l’égalité de toutes les personnes LGBTQ, nous pouvons continuer de faire une différence.