La conférence « Les droits des femmes, le corps des femmes » a attiré un nombre record de participantes

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Seven Unifor sisters seated at a table during a Women's conference.
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Du 5 au 8 août, plus de 300 participantes d’un océan à l’autre se sont réunies à la plus grande Conférence sur la condition féminine qu’Unifor ait organisée à ce jour.

Le coup d’envoi a été donné le dimanche 5 août avec des séances d’initiation pour les nouvelles déléguées, suivies d’une présentation de la conférencière Angela Robertson.

« Nous devons initier des discussions sur les facteurs qui entravent notre lutte pour l’égalité et qui ont des répercussions négatives sur notre santé physique et mentale, a affirmé Lisa Kelly, directrice du Service de la condition féminine. Un de nos principaux objectifs ici était de mieux comprendre comment les changements surviennent pour que nous puissions nous outiller afin de passer de l’analyse à l’action. »

Des panels et ateliers interactifs ont porté sur comment le changement survient et les moyens de relever les défis en tant que femmes. Des réunions des caucus des travailleuses ayant une inCapacité, des jeunes travailleuses, des travailleuses autochtones et de couleur, et des comités de la Fierté ont eu lieu tout au long de la conférence.

« En tant que femmes, nous avons eu la chance pendant cette conférence de discuter de manière critique des obstacles auxquels nous sommes confrontées en milieu de travail, dans la sphère privée et dans tous les domaines de la société », a déclaré Naureen Rizvi, directrice de la région de l’Ontario.

Des facilitatrices ont animé les ateliers sur le harcèlement et la violence fondée sur le genre, la santé et la sécurité des femmes, et des approches inclusives à l’incapacité et au genre. Des séances ont aussi discuté d’équité salariale, de sécurité à la retraite, des pénalités auxquelles font face les femmes qui sont aussi mères, et les prochaines étapes à suivre lorsqu’une section locale met sur pied un comité de la condition féminine.

« Il est important que nous reconnaissions les points communs entre nous, mais aussi la diversité de nos expériences sur le plan individuel et collectif en tant que travailleuses », a souligné Lana Payne, directrice de la région de l’Atlantique.

La conférence a aussi fait place à une allocution de Jerry Dias, président national, et une discussion sur les approches féministes à la santé mentale et aux dépendances, menée par Cynthia Langill, conseillère en matière de dépendances à l’organisme Renascent.

Des déléguées de partout du Canada ont aussi suivi des cours sur l’utilisation optimale des médias sociaux pour diffuser plus largement notre voix en tant que militantes et dirigeantes.

« Tout au long de la conférence, nous avons adopté une approche holistique en pensant à la globalité de notre être, et comment les difficultés qui touchent un aspect de notre être ont des répercussions sur d’autres aspects aussi », a affirmé Joie Warnock, directrice de la région de l’Ouest.

Les femmes ont parlé de l’importance d’augmenter le nombre de femmes en politique avec les trois directrices régionales d’Unifor, la représentante du Québec, France Paradis, et la députée de la circonscription d’Essex et membre d’Unifor, Tracey Ramsey. La conférence s’est conclue avec un panel sur les stratégies pour faire avancer le programme féministe dans le milieu syndical, ainsi qu’avec une présentation d’adolescentes de déléguées qui a suscité une vive ovation.

« La conférence a offert une plateforme pour que les militantes puissent concevoir et mettre en œuvre des solutions créatives afin de surmonter les défis auxquels les femmes sont confrontées dans divers domaines. Nous devons tenir ce type de discussion à tous les niveaux », a déclaré Véronique Provost, vice-présidente de la section locale 6004 et présidente du comité de la condition féminine de la région de l’Ontario.