La Conférence sur les soins de santé a mis en évidence la nécessité de poursuivre les activités de militantisme

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Katha Fortier with a large group of Unifor health care workers from Nova Scotia and Ontario.
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Des membres d’Unifor se sont rassemblés à Halifax du 28 au 30 septembre pour en apprendre davantage sur les problèmes auxquels sont confrontés les travailleuses et travailleurs de la santé en Ontario et en Nouvelle-Écosse.

« Notre système de santé a plus que jamais besoin d’être défendu, et nos travailleuses et travailleurs de la santé ont besoin de respect et de soutien, a déclaré Katha Fortier, adjointe au président national. Nous nous rassemblons dans le cadre de cette conférence pour renforcer notre pouvoir, nous éduquer les uns les autres et faire campagne en faveur des droits de chaque travailleuse et travailleur de la santé du pays grâce à notre pouvoir collectif. »

Des représentantes et représentants de la Coalition canadienne de la santé, de l’Ontario Health Coalition et de la Nova Scotia Health Coalition ont fait part de leurs objectifs en matière de militantisme et de la façon dont les membres d’Unifor peuvent participer à leurs campagnes pour lutter contre la privatisation, militer en faveur d’un programme national d’assurance‑médicaments et sauver le financement de la santé publique.

La Dre Monika Dutt, médecin hygiéniste et chef de la direction des Services de santé du Timiskaming, ancienne présidente du conseil d’administration de Médecins canadiens pour le régime public, a dit espérer que les membres d’Unifor se rallieront à la campagne pour l’assurance-médicaments et demanderont à leurs candidats locaux d’en faire un enjeu clé de leur programme en vue des prochaines élections fédérales.

La Conférence sur les soins de santé est aussi l’occasion de discuter des difficultés quotidiennes liées au travail dans le secteur des soins de santé. Au cours d’un atelier sur la gestion du stress en milieu de travail dirigé par Shauna Wilcox, membre du Conseil exécutif national, les membres ont parlé des difficultés qu'ils rencontrent, comme la gestion des bénéficiaires et des patients violents, le manque de formation pour gérer les problèmes de santé mentale, le manque chronique de personnel et de ressources, pour n’en nommer que quelques-unes.

« Le stress professionnel est toujours une préoccupation pour les travailleuses et travailleurs de la santé et nous devons nous rassembler pour nous rappeler que nous ne sommes pas seuls et mettre en commun des stratégies pour faire face à la situation », a déclaré Shauna Wilcox.

Deux députés néo-démocrates de la Nouvelle-Écosse ont parlé des initiatives mises en œuvre pour les travailleuses et travailleurs de la santé et les patients dans une province où 100 000 personnes n’ont toujours pas de médecin de famille. Tammy Martin, députée provinciale représentant la circonscription de Cape-Breton-Centre, a récemment été expulsée de l’Assemblée législative parce qu’elle avait posé des questions au gouvernement libéral au sujet de la fermeture de salles d’urgence et d’un projet concernant la fermeture complète d’un hôpital. Par ailleurs, Dave Wilson, député provincial de Sackville-Beaverbank, a promis son appui à tous les travailleurs et travailleuses de la santé – et pas seulement aux premiers intervenants – pour qu’ils bénéficient d’une protection présomptive pour l’état de stress post‑traumatique (ESPT).

« Nous avons le pouvoir de faire une réelle différence dans la vie des travailleuses et travailleurs de la santé, ce qui, par ricochet, profitera à chaque patient et à chaque bénéficiaire des maisons de soins infirmiers ou des établissements de soins de longue durée ainsi qu’à chaque membre de toutes nos familles, a déclaré Andy Savela, directeur du secteur des soins de santé d’Unifor. Nous avons vu récemment le pouvoir de notre syndicat au Centre de santé Port Arthur. Nous continuerons à développer cette capacité et à rendre nos vies plus saines et plus sûres. »