Le stress thermique : un problème sérieux lorsque la température grimpe

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A large floor fan.

L’été est à nos portes et la température grimpe. Le stress thermique peut être une réelle menace pour la santé et le bien-être des travailleuses et travailleurs.  

Le corps humain moyen maintient naturellement une température qui varie entre 36 et 38C. La transpiration refroidit le corps, mais si vous travaillez dans un environnement chaud, elle pourrait ne pas suffire pour vous soulager de la chaleur. 

« Le travail par temps chaud exerce un stress sur le système de refroidissement de notre corps, a expliqué Sari Sairanen, directrice du Service de santé, sécurité et environnement. Les températures élevées et l’humidité gênent la capacité de notre corps à se refroidir, et les malaises causés par la chaleur sont à prendre au sérieux lorsqu’il fait chaud. » 

Il existe trois formes principales de malaises causés par la chaleur : les crampes de chaleur, l’épuisement par la chaleur et les coups de chaleur. Un coup de chaleur peut mettre la vie en danger, mais il peut être atténué grâce à des mécanismes techniques et à des mesures administratives comme l’utilisation de barrières isolantes et réfléchissantes, d’aires de repos climatisées et de procédés mécaniques pour réduire les efforts physiques nécessaires au travail. D’autres mécanismes existent pour prévenir le stress thermique, comme augmenter la fréquence et la durée des pauses, apprendre aux travailleuses et travailleurs à reconnaître les symptômes de stress thermique et possiblement planifier les tâches effectuées par temps chaud lors des périodes plus fraîches dans la journée.

En préconisant ces mécanismes et d’autres stratégies pour gérer le travail par temps chaud, les membres, les représentants en santé et sécurité et le syndicat peuvent aider à négocier collectivement des solutions permanentes. Unifor a obtenu plusieurs gains en matière de santé et de sécurité en négociant des solutions qui vont de l’isolement des appareils produisant de la chaleur à l’instauration de périodes obligatoires pour se rafraîchir, en passant par la révision des horaires de travail lors des vagues de chaleur.

En 2001, le décès attribuable au stress thermique d’un membre des Boulangeries Weston a amené le ministère du Travail de l’Ontario à inspecter le lieu de travail. L’inspection a entraîné la fermeture temporaire de l’usine, et une formation sur le stress thermique a été offerte aux travailleuses et travailleurs. Les travailleuses et travailleurs avaient exprimé des préoccupations quant à la chaleur excessive, au manque d’eau fraîche et aux pauses inadéquates permettant de réduire le stress thermique.

« Nous devons nous assurer que les travailleuses et travailleurs savent qu’ils ont le droit de refuser de travailler, notamment lorsque leur vie peut être en danger, a mentionné Vinay Sharma, représentant national en santé et sécurité. En plus des mesures de contrôle de l’environnement et des horaires de travail, les travailleuses et travailleurs devraient avoir accès à un équipement de protection individuelle, comme des chemises refroidies par eau et des vêtements réfléchissants dans des conditions de chaleur rayonnante élevée. »

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le stress thermique et des façons de le gérer, consultez le document PDF suivant et assurez-vous de communiquer avec votre représentante ou représentant en santé et sécurité au travail de votre section locale : https://www.unifor.org/sites/default/files/documents/document/heat_stress_fr.pdf.