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Les négociations entre D-J Composites et Unifor ont lieu cette semaine pour au moins une ronde de négociation collective avant que toute question non-réglée soit dirigée à l’arbitrage exécutoire.
« Le combat que ces travailleuses et travailleurs ont mené pour avoir un syndicat était au cœur du conflit et Unifor va toujours défendre ce droit », a déclaré Jerry Dias, président national d’Unifor.
Après 663 jours sur la ligne de piquetage et à la suite d’une action de solidarité monstre impliquant des centaines de membres d’Unifor de partout au Canada, l’employeur a convenu de procéder à un arbitrage exécutoire le 5 octobre 2018.
« Ce lock-out a mis en lumière des problèmes flagrants avec les lois du travail de la province. Nous avons fait la promesse à nos 30 membres que nous allions nous battre pour rectifier ces lois afin qu’aucun autre groupe de travailleuses et travailleurs n’ait à subir une attaque aussi directe contre leurs droits. Nous allons poursuivre cette lutte aussi longtemps que nécessaire », a affirmé Lana Payne, directrice de la région de l’Atlantique.
Plus tôt cette semaine, un juge de la Cour suprême de Terre-Neuve-et-Labrador a accepté une résolution commune d’une plainte pour outrage au tribunal déposée par la compagnie et alléguant qu’Unifor avait enfreint une injonction de mai 2017 lorsque le syndicat a érigé un barrage pour empêcher l’accès à l’usine d’aérospatiale pendant dix jours.
Afin de résoudre cette plainte pour outrage au tribunal, Unifor a proposé de faire un don de 100 000 dollars à des organismes de charité locaux choisis par l’employeur.
Le syndicat a aussi accepté de payer des contraventions personnelles de 5 000 dollars infligées à Jerry Dias et Lana Payne, et de 10 000 dollars à la section locale 597.
L’attention maintenant vise à conclure une nouvelle convention collective pour les 30 travailleuses et travailleurs afin de résoudre le plus long lock-out de l’histoire syndicale de Terre-Neuve-et-Labrador.
