Unifor se bat pour #sauverlesnouvelleslocales et mettre fin au harcèlement

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Panelists take part in a discussion while seated in front of a backdrop bearing the logo fo the Academy of Canadian Cinema and Television.
Des douzaines de membres d’Unifor ont été honorés pour leur travail lors de la remise des Prix Écrans canadiens, du 6 au 11 mars à Toronto, dont certains ont saisi l’occasion pour mettre en lumière la crise qui sévit dans les salles de nouvelles locales partout au Canada.

« Les journaux ferment et les salles de nouvelles éliminent des emplois, a déclaré Jerry Dias, président national. Nous devons mettre fin à l’érosion des nouvelles locales avant qu’il ne soit trop tard. »

 

Les membres d’Unifor chez Global News à Edmonton ont remporté le prix de Meilleures nouvelles spéciales, devançant trois réseaux de nouvelles spéciales, ce qui montre l’importance de la couverture locale.

 

Leur reportage spécial, “Fort McMurray: The Road Back,” a fait vivre de grandes émotions aux téléspectateurs en montrant comment la communauté s’est reconstruite après les feux dévastateurs en 2016.

« Les nouvelles locales comptent et nous devons tous travailler pour nous assurer que cette catégorie de nouvelles locales existe encore l’année prochaine et la suivante, alors suivez-nous à #sauverlesnouvelleslocales », a déclaré Natalie Clancy, représentante aux communications d’Unifor, au moment d’accepter le prix de Meilleur reportage local pour son travail auprès de son employeur précédent.

 

#Sauverlesnouvelleslocales est le mot-clic de la campagne Plan action Médias d’Unifor qui fait la promotion d’une pétition demandant au gouvernement fédéral d’uniformiser les règles du jeu en percevant des impôts de Google et Facebook pour sauver les emplois dans les médias canadiens.

 

Près de 4 000 emplois en radiodiffusion et des milliers d’autres emplois dans les journaux ont été perdu au Canada depuis 2012.

 

#Aprèsmoiaussi est un autre mot-clic qui a suscité de l’attention pendant la semaine de remise des prix en faisant la promotion d’une campagne visant à mettre fin aux inconduites sexuelles dans l’industrie audiovisuelle.

La section locale 700M d’Unifor, qui représente les techniciennes et techniciens du cinéma, de la télévision et des nouveaux médias, a travaillé avec d’autres syndicats pour créer un code de conduite à l’échelle de l’industrie, qui a été signé par plusieurs entreprises médiatiques et des syndicats, dont Unifor.

« Il est temps de s’assurer que des gestes sexuels non sollicités, des commentaires inappropriés et d’autres comportements importuns ne soient plus tolérés sur les sites de tournage, lors d’auditions ou dans les studios de production », a affirmé Jerry Dias.

« Il y a des défis particuliers dans la lutte contre le harcèlement à l’intérieur du secteur des médias, a affirmé Lisa Kelly, directrice du Service de la condition féminine d’Unifor. Le harcèlement est une question de pouvoir et nous savons que trop de nos membres travaillent dans des conditions précaires, alors un code de conduite applicable va aider à régler le problème qui empêche les femmes d’avoir un accès égal au lieu de travail. »

La section locale 700M a aussi célébré la Journée internationale des femmes en parrainant une journée de séminaires avec des chefs de file de l’industrie et une franche discussion sur comment créer une industrie médiatique libre de harcèlement.

« Nous voulions célébrer le travail extraordinaire des femmes membres du syndicat qui ont remporté des prix et plusieurs autres femmes talentueuses en création de partout au pays », a souligné Jonathan Ahee, président de la section locale 700M SNTC – Unifor.

Une baladodiffusion avec cinq femmes nominées a été enregistrée le 8 mars, suivie d’un séminaire sur les meilleures pratiques pour concevoir des politiques visant à régler le problème des inconduites sexuelles et du harcèlement au cinéma, à la télévision et dans les médias numériques au Canada.