Un rapport du CRTC réclame des mesures pour renforcer la culture canadienne

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Le 31 mai 2018

OTTAWA—Le syndicat représentant 12 000 journalistes et travailleurs des médias au Canada a endossé l’appel du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes pour une refonte « audacieuse et judicieuse » de la réglementation fédérale des médias.

« La demande du nouveau président du CRTC pour des contributions équitables de tous les acteurs de l’industrie, qu’il s’agisse des services en ligne, des fournisseurs de services Internet, des entreprises étrangères ou canadiennes est une grande étape dans la bonne direction, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Si Netflix, Google et Facebook et tous les autres géants américains n’ont pas à réinvestir leurs profits canadiens dans les émissions et nouvelles locales canadiennes, notre identité culturelle connaîtra de grandes difficultés. »

Unifor est d’accord avec la conclusion du président du CRTC, Ian Scott, que les médias numériques américains avancent rapidement en position dominante sur le plan des audiences télévisuelles, des revenus et des bénéfices au Canada.

« M. Scott a raison. Tous les joueurs de l’industrie peu importe où leur siège social est situé doivent faire une contribution équitable au contenu et aux nouvelles locales canadiennes, même si ce n'est pas un modèle qui correspond à tous », a affirmé Howard Law, directeur du secteur des médias d’Unifor.

Unifor prévient toutefois que, pour les entreprises médiatiques canadiennes, le virage recommandé du CRTC d’une norme de licence applicable à tous vers l’établissement d’ententes plus flexibles de services doit être mis en œuvre de façon prudente.

« Si les ententes de services vont constituer la norme pour de nouvelles licences, le processus devra être public et particulièrement transparent, a affirmé Jake Moore, président de la section locale 79M d’Unifor. Les entreprises médiatiques ont une responsabilité spéciale d’offrir des nouvelles locales canadiennes et doivent respecter des normes élevées. »

“La balle est désormais dans le camp du Ministre. Le gouvernement fédéral doit agir », a-t-il ajouté.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ian Boyko, représentant aux communications d’Unifor, au numéro 778‑903‑6549 (tél. cell.) ou à l’adresse ian.boyko@unifor.org.