Nous avons enfin un plan national de garderies, et nous ne pouvons pas nous permettre de le perdre en raison des jeux politiques à Ottawa.
C’est tout simplement trop important.
Cela fait plus de 16 ans que le gouvernement libéral précédent a tenté de mettre en place un programme national de garderies, avant que les conservateurs de Stephen Harper ne l’éliminent après que Jack Layton les ait aidés à vaincre le gouvernement de Paul Martin.
Cet article a d’abord été publié dans le Toronto Star.
À en croire les dirigeants de deux des plus grands détaillants du Canada et d’une chaîne privée de maisons de soins de longue durée, ils ont fait un remarquable travail de gestion de la pandémie, et se sont rapidement octroyé de généreuses primes pour le prouver.
Nous parlons ici de millions de dollars en primes, en plus de salaires qui les placent déjà dans le premier percentile des gens fortunés.
Cela fait plus d'un an que la pandémie de coronavirus est apparue et que le transport aérien a été sévèrement restreint.
Statistique Canada a publié cette semaine les dernières statistiques économiques sur le transport aérien. Sans surprise, les chiffres dressent un tableau troublant.
Linda MacNeil, directrice de la région de l’Atlantique d’Unifor
Le budget de la semaine dernière a annoncé des investissements importants qui ont fait la une des journaux, mais si l'on considère les détails, ces annonces générales ne couvrent toujours pas les failles qui doivent être comblées pour les travailleuses et travailleurs de la Nouvelle-Écosse.
Le refrain « si vous êtes malade, restez chez vous » n'est pas seulement une politique intelligente sur le lieu de travail, c'est aussi une politique de santé publique intelligente.
Bien sûr, la COVID-19 a élevé l'importance de cette habitude à de nouveaux niveaux. Empêcher la propagation de la COVID-19 sur les lieux de travail est une question de vie ou de mort.
La dernière année a mis à nu les inégalités de notre société.
La COVID-19 a montré que les travailleuses et travailleurs qui luttent pour survivre en gagnant le salaire minimum, notamment les préposés aux services de soutien à la personne et les employés d’épicerie et d’entrepôt, et ceux du marché du travail à la demande sont non seulement essentiels, mais qu’ils se mettent aussi en danger pour assurer le fonctionnement de nos communautés pendant la pandémie.
Cette chronique a été publiée à l'origine dans le Globe and Mail.
La pandémie a démoli plusieurs idées traditionnelles en ce qui concerne notre économie, l’égalité et le travail, en particulier le travail essentiel, dont les femmes s’acquittent en grande partie.
Où en serions-nous sans le travail des femmes accompli au cours de la dernière année? Et pourtant, aussi essentiel que ce travail ait été pour le bien-être du pays, nous continuons de lutter pour le respect et une rémunération équitable.
L'année dernière, les travailleuses et travailleurs ont connu un chômage d'une ampleur jamais connue auparavant au Canada. Lors du pic de la première vague en juin 2020, quelque 2,7 millions de travailleuses et travailleurs au pays étaient sans emploi. L'ampleur de ces pertes a effectivement paralysé le système d'assurance-emploi, nécessitant d'autres moyens de soutien du revenu par le biais de la Prestation canadienne d'urgence (PCU).
Cette chronique a été publiée dans le Toronto Star.
Au moment où les Canadiennes et Canadiens en ont le plus besoin, les médias sont contraints de réduire leurs budgets et les salles de rédaction, car la pandémie continue de peser sur les résultats.
La pandémie, qui dure maintenant depuis près d'un an et dont les mois sombres sont encore nombreux, est à la fois la cause d'une grande partie des problèmes immédiats des médias et l'une des principales raisons pour lesquelles nous en avons besoin.
Cette chronique a été publiée dans le Globe and Mail
Les gens vont travailler lorsqu’ils sont malades. Ils l'ont toujours fait. La différence, c'est que maintenant, c'est mortel.
En Alberta, des éclosions majeures dans un abattoir ont vu des centaines de personnes contracter la COVID-19, et trop de décès. Les gens ont déclaré qu'ils allaient travailler alors même qu'ils présentaient des symptômes, sous la pression de leurs employeurs pour qu'ils travaillent.